mardi 21 décembre 2010

San Pedro y El Salar de Atacama


A la descente du bus, le contraste des lieux fut saisissant, notre premier village chilien ressemble à une oasis en plein milieu du désert. A noter que ce désert est le plus aride du monde et que la pluie n'a pas fait son apparition depuis presque 7 ans...Venant de Lille, ça fait rêver...

San Pedro de Atacama est semblable à une petite bourgade mexicaine avec des infrastructures ultras modernes offrant un confort proche de nos standards. Ceci implique la rencontre d'un grand nombre de gringos du monde.

La rue principale de SPA

SPA : 6h du mat'
Epuisés par notre expédition bolivienne, nous choisissons rapidement un hôtel afin d'éliminer la couche de poussière qui nous couvrait depuis quelques jours.
Dans la foulée, nous profitons de notre retour aux sources pour engloutir un énorme steack frites aux saveurs presque oubliée depuis le Brésil.
C'est en fin d'après-midi que nous retrouvons Olivia et Antoine qui arrivaient par le bus en provenance d'Iquique. Notre soirée de retrouvailles fut dignement arrosé !
Au cours de notre séjour prolongé à SPA, nous avons planifié quelques excursions proposées par les agences locales, notamment la Vallée de la Lune, la Laguna Cejar dans le Salar d'Atacama et les Lagunas Altiplanicas.



La Cordillera de la Sal

Un effondrement vendu comme un trou de météorite !

La Vallée de la Lune

Volcan Licancabur côté chilien

Un surfeur de sable
Une surfeuse sans planche

Coucher de soleil sur la Vallée



Lawrence du Chili !

La Laguna Cejar nous a offert une expérience hors du commun, un bain dans une lagune de sel plus salée que la Mer Morte.
Il est alors carrément impossible de couler tant la teneur en sel est importante. Seul petit problème, on en ressort complètement couvert de sel et un rinçage à l'eau douce devient vite indispensable !

Bain de sel 
Grrrr !
Passe moi le sel !
Le sel ça pique !
DB Holiday on Salt  !
La Laguna Tevinquiche

Début du coucher de soleil sur la lagune

Les New Beatles marchent sur l'eau !

La pleine lune s'invite !





Le lendemain, levés 5h du mat pour une journée d'excursion vers les lagunas altiplanicas...Nous attendons toujours le chauffeur censé nous récupérer devant notre hôtel ! C'est le début de nos petits tracas avec les chiliens et l'argent...
Un peu déçus donc et énervés d'avoir poireauté 3h pour rien, nous nous sommes rendus à tour de rôle à l'agence afin d'obtenir à minima le remboursement. Il nous aura fallu aller au moins 4 fois à l'agence pour récupérer la totalité des sommes que nous avions payées...   
Le summum était pour le lendemain soir au moment de régler notre hostal...Après avoir payé la somme due (presque 400€ quand même pour nous 4), le responsable de l'hostal, nous réclame 1000 pesos (soit 1,5€) de plus pour une tasse à café que nous avions accidentellement cassée quelques jours plus tôt...Devant cette mesquinerie, nous refusons de payer et demandons légitimement à parler de cet incident avec le directeur le lendemain matin. Sujet clos donc, jusqu'à 15 minutes plus tard, lorsque le responsable de l'hostal, déjà fort peu sympathique, débarque avec son homme de main pour régler le différend. La technique de négociation est simple, soit on paye, soit cela nous coûte beaucoup plus cher en frais d’hôpital...Vu la détermination de leur gorille bien éméché, aux airs de mafieux local, à vouloir en découdre pour 1000 pesos, nous avons finalement jeté le billet réclamé sous un échange nourri d'insultes dans nos langues respectives. Apparemment, les français seraient tous des c****, des p**** et j'en passe... Définitivement énervés, nous cherchions une idée de vengeance à la hauteur de la bêtise de ces abrutis. Après avoir cherché longuement, l'évidence était sous nos yeux...Antoine a proposé d'intervertir toutes les clés des trousseaux présents sur les chambres environnantes...On s'est exécuté et ils doivent encore se demander quelle clé va avec quelle porte. Ils l'auront bien cherché et la réputation des français dans cet hostal en a encore pris un coup !   

Après cet épisode qui aurait pu se terminer bien différemment, nous partons le lendemain matin, non sans oublier d'insulter le responsable de l'hostal Eden Atacameño.
Notre route se poursuit vers l'Argentine...



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