vendredi 18 février 2011

Buzios...le St Trop' do Brasil

Arrivés en fin de matinée à l'aéroport de Rio de Janeiro, un bus nous attendait pour rejoindre les plages de Buzios.
Buzios est situé à environ 200 kms de Rio, c'est donc en début d'après-midi que nous nous installons pour la semaine dans un hôtel cosy sur les hauteurs de Joao Fernando.
La fin du voyage approche et nous n'avons qu'une seule envie, profiter un max de tout ce qui nous entoure.
Ce petit village de pêcheurs niché au fond d'une baie comptent des dizaines de plages. La plus célèbre, Geriba ne nous a pas inspiré. Nos coups de coeur sont pour Joao Fernando et Tartaruga.

Les Hauteurs de Buzios


L'endroit idéal pour déguster une "agua de coco"



Il paraît que Brigitte Bardot a fait découvrir Armaçao do Buzios au monde entier dans les années 60.
Une statut lui ait dédié sur une plage qui porte son nom, la "Orla Bardot".
Depuis, le petit village tranquille est fréquenté par les Cariocas le week-end, une clientèle internationale en été, et les jet-setter tout au long de l'année.


Buzios by night


En ce qui nous concerne, nous n'avons pas croisé Angelina et Brad mais plutôt de nombreux touristes argentins en vacances. D'ailleurs, les locaux nous parlaient souvent en espagnol, pensant que nous étions argentins.
Bien que la saison touristique batte son plein et que les plages soient blindées, nous avons apprécié les déjeuners poissons grillés au bord de l'eau, les apéros sonores sur la plage et surtout les ballades à bord de notre buggy (bugre en portugais brésilien) loué pour l'occasion.
L'offre en location de buggy est omniprésente, il était donc impossible de résister à ce moyen de locomotion original.


En route Baby !


Baby Doggy cheveux au vent !
Cette petite semaine s'écoula donc paisiblement avant de regagner la ville mythique de Rio de Janeiro.

dimanche 13 février 2011

De Puerto Iguazu à Foz de Iguaçu

En un peu moins de deux heures, nous atterrissons en début de soirée à Puerto Iguazu, notre dernière étape argentine, située à la frontière avec le Paraguay et le Brésil. Exit Buenos Aires et le béton, welcome to the jungle et les palmiers !
La principale attraction de Puerto Iguazu, ce sont bien évidemment les chutes d'eau du même nom partagées entre l'Argentine et le Brésil.

Notre hostel, le Marco Polo Inn, était fort bien équipé mais l'ambiance usine à touristes et les coupures d'eau permanente, un comble vu les quantités astronomiques d'eau qui s'écoulent non loin de là, nous ont un peu déçu au final.

De toute façon, l'essentiel n'était pas là, et dès le lendemain matin, nous partons pour les chutes côté argentin.

Le parc national d'Iguazu attire évidemment beaucoup de monde. On se croirait dans un parc d'attraction avec petit train pour nous emmener d'un bout à l'autre du parc. Toutefois, il faut reconnaître qu'il a été bien pensé, notamment ce réseau de passerelles impressionnant permettant d'avoir des points de vue au coeur des chutes et de la jungle environnante.

Les chutes d'Iguazu sont splendides et gigantesques. La végétation, les oiseaux, les reptiles et les insectes présents un peu partout les rendent encore plus vivantes.

Bienvenido !
Une des 150 espèces d'oiseaux qui vivent dans le Parc
Garganta del Diablo


Une des vues côté argentin

Isla San Martin
L'eau surgit de la jungle !


L'effet papillon !
Comme il est mignon ce coati...
Bah quoi, tu veux ma photo !

De retour en ville, nous ne pouvions pas partir d'Argentine sans un dernier asado et optons pour l'asado à volonté, le tenedor libre!

Le lendemain matin, nous rejoignons Foz de Iguaçu au Brésil, cette fois-ci en taxi afin d'éviter les longs changements de bus à la frontière.

A peine trente minutes plus tard nous voilà à l'hostel réservé en dehors du centre. L'hostel Natura s'avère fort chaleureux et convivial. Niché en pleine nature au bout d'une piste boueuse à quelques kilomètres de la route principale.

En début d'après-midi, nous profitons de la venue d'un taxi, passé déposer un client, et négocions pour qu'il nous dépose sur la route principale non loin de l'arrêt de bus desservant les chutes. N'ayant pas de monnaie, le taxi, sympa, ne nous fait pas payer la course. Après un quart d'heure d'attente à l'arrêt de bus, un minibus vide s'arrête et le chauffeur nous demande dans une espèce de portugnol si nous allons au parc d'Iguazu. Nous montons à bord, pas vraiment rassurés d'être les seuls...

Déjà étonnés de ne pas avoir dû payer le chauffeur en montant dans le bus, nous sommes encore plus surpris lorsque quinze minutes plus tard il nous dépose directement devant les chutes sans passer l'entrée principale et ses caisses.
Nous n'avons toujours pas compris ce qu'il nous a dit mais résultat des courses nous n'avons pas payé l'entrée du parc et réalisons ainsi une sacrée économie !

La vue côté brésilien est encore plus spectaculaire que côté argentin mais les deux visites sont complémentaires et permettent d'apprécier la beauté du site.

Point de vue côté brésilien




Monsieur le Varan !





Monsieur et Madame les Varans !

Tableau comparatif des cascades dans le Monde

En milieu d'après-midi, c'est entre parties de billard, baby-foot et retrouvailles avec la caipirinha do Brasil que nous occupons notre temps libre.
Pour la soirée nous partageons un délicieux buffet maison avec les autres occupants.

Après une nuit reposante, c'est aux alentours de 9h du mat' que nous décollons le lendemain matin vers Rio de Janeiro pour rejoindre Buzios, le Saint Trop' des Cariocas.

vendredi 11 février 2011

Buenos Aires la Grande

C’est avec près de 4h de retard que nous arrivons à Bs As. Notre avion depuis Ushuaia ne semblait décidemment pas vouloir arriver ! Fraichement débarqués de Patagonie, le contraste est saisissant et nous troquons nos pingouins de Terre de Feu pour des individus en costard-cravates !
Notre hostel, la Casa Esmeralda, situé à Palermo Hollywood (!!!), un quartier branché de Bs As, est tenu par Sebastian, un franco-argentin hyper sympa. L’endroit est chaleureux et fort agréable.

Dès le lendemain, Alex ne tenant plus, notre journée est consacrée au shopping dans les quartiers de Palermo Viejo, Palermo Soho et Palermo Hollywood. Au grand désarroi d’Alex, j’ai finalement plus “shoppé” qu’elle (!) avec notamment un maillot de foot tellement exceptionnel qu’il me sera vraiment difficile de jouer avec... Carton rouge à celui qui va ma tirer le maillot ! Pour la soirée, Nicolas, un français ayant quitté Paris, employé à la réception de l’hostel, nous recommande un des restos les plus courus du quartier. Malgré le monde qui attendait, nous ne nous décourageons pas et mettons notre nom sur la liste d'attente: vers minuit passé, nous étions installés et prêts à manger un bife de chorizo !

Le week-end s’écoula tranquillement entre quelques siestes dans les hamacs du jardin de l’hostel, quelques parties de ping-pong, une ballade dans le centro, le célèbre quartier de la Boca et une brocante à San Telmo.


Petit clin d'oeil, et oui Mafalda est argentine !

La Plaza de Mayo et la Casa Rosada (le palais du gouvernement argentin)

Doudou lit sur un banc publique...

Pendant que les amoureux se bécotent sur un banc publique...face à l'Obelisque

Rouge Tango !

Maradonna nous accueille à l'entrée du Caminito

Les couleurs de la Boca

Bife de chorizo à la Boca

Le tango est partout...

Le foot aussi !

Braderie dominicale dans le quartier de San Telmo

Des brésiliens s'invitent à San Telmo

Le lundi, c’est dans le centre-ville et aux abords du quartier de Recoleta que nous nous promenons tout en dénichant un peu de musique chez les disquaires du coin avant d’être surpris par une grosse “drache” en fin de journée. Cette pluie remettait en cause nos projets pour la soirée puisque nous avions prévu d’assister à un concert de percussions en plein air, la Bomba de Tiempo.
Optimistes, nous nous rendons sur le site du Konex. La pluie incessante a finalement contraint les organisateurs à ouvrir la salle couverte. La première partie du spectacle réunissait des invités devant la scène pour un boeuf orchestré tour à tour par un des invités. La seconde partie, sur scène cette fois, regroupait les membres du groupe résident pour un autre show de percu. Bien que les deux valent vraiment la peine d’être vus, notre préférence reste pour le boeuf improvisé !


Le mardi, nous retournons dans le quartier de San Telmo. Ce quartier à un charme fou. Ici, le tango se danse aussi dans la rue et ce à n’importe quelle heure.


Pour la pause déjeuner, nous choisissons un resto français, la Pétanque, onglet à l’échalote pour Alex et pour moi, porc à la moutarde.
Ensuite, nous nous rendons au Stade de la Boca Juniors afin de faire une petite visite. Et oui, pas de match ces temps-ci. La saison pour le championnat ne reprenait que le 13 février et nous quittons la ville le 10. Snif...

DB a été oursnappé par le guide de la Boca...

Le Stade. Regardez la 7ème loge en partant de la droite, Diego a son banc rien qu'à lui et non un siège (selon eux, c'est à cause de son sur-poids...) 






DB se prend pour un hooligan boquense

Diego a son étoile devant le stade...normal !

Le mercredi, Alex tenait à faire une nouvelle session shopping (pour être sûre !) dans Palermo. Coup de bol, la rencontre Argentine-Portugal avait lieu cet après-midi là. J’ai donc pu m’installer à la terrasse d’un bar qui diffusait le match pendant que Miss Shopping faisait ses emplettes ;-)
Le soir, nous assistons à un spectacle de tango dans le style des Folies de Paris afin de voir les stars argentines exceller sur scène.




Le jeudi, nous bullons à l’hostel jusqu’en début d’après-midi avant de monter dans un taxi en direction de l’Aéroport et de notre dernière étape en Argentine, Puerto Iguazu.

vendredi 4 février 2011

Ushuaia ou El fin del mundo…attention pingouins !

Une fois de plus c’est avec la compagnie Aerolineas Argentina que nous nous envolons. Une heure trente de vol plus tard nous voilà au bout du monde, Ushuaia.
Nous posons nos sacs à la Casa de Alba, un peu en retrait du centre et rapidement, vu l’heure tardive (20h30 !), Alba nous explique les quelques excursions réalisables sur les deux prochaines journées.
Notre décision fut tout aussi rapide que ses explications. La première journée nous optons pour une ballade à cheval et la seconde pour une navigation sur le Canal Beagle le matin et une visite de la Pingüinera (l’île Martillo peuplée de pingouins) l’après-midi.

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Le port d'Ushuaia, d'où partent notamment les bateaux vers l'Antarctique 
Dès le lendemain après-midi, et ce avec une grande excitation, surtout pour moi, nous partons en direction du centre hippique. Il faut dire que je ne suis jamais montée à cheval de ma vie. C’était donc une grande première !
Nous faisons connaissance avec Alex, un jeune français employé quelques mois dans le centre comme guide. Durant cette ballade de deux heures, nous traversons avec nos chevaux, bois, rivières, et même un petit bout du canal Beagle ! Nos montures sont tout terrain car à maintes reprises on pensait finir par terre tellement les chemins parcourus étaient escarpés et accidentés. Nous partageons la ballade avec l'ancien ambassadeur du Chili en Espagne et sa petite famille, adorable et bien plus habitués que nous à chevaucher ! Nous sympathisons d’autant plus facilement qu'ils avaient vécu quelques années en France et parlaient tous français. Après avoir galopé (eh oui même moi !), le centre hippique nous offre une boisson chaude mais pas de Ferrero Rocher pour l’occasion ;-)
Cette première expérience restera un excellent souvenir !

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Quelle allure !
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L’animal est têtu !
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I'm a poor lonesome Cowboy ...
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Premier galop réussi !
Le jour suivant, c’est sur le port d’Ushuaia que nous embarquons à bord d’un bateau en destination des îles du Canal Beagle reliant l’Océan Atlantique et l’Océan Pacifique, ce canal s’étend sur environ 240 kilomètres de longueur. Les îles abritent tour à tour cormorans et lions de mer.

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L'embarcadère
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Ushuaia s'éloigne...
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Matelot de première classe !
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On débarque sur les îles Bridges
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Quelques cormorans

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Ne pas les confondre avec des pingouins...Ils le prendraient mal !
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Les lions de mer...devinez qui est le mâle ? 
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Dom Juan a encore frappé !
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Le Phare des Éclaireurs
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Captain Igloo !

Pour la pause déjeuner c’est entre un resto et une ballade dans la rue principale de la ville que nous partageons notre temps libre avant de monter dans un bus en destination de l’Estancia Harberton et du petit port d’embarquement pour la Pingüinera sur l’île Martillo. Après deux heures trente de piste et quelques arrêts, notamment pour apercevoir Puerto Williams situé sur l’île Navarino au Chili, nous arrivons enfin à l’Estancia.

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A Ushuaia, les mannequins en vitrine ont de drôles de tête :-)
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Le port d'Harberton
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L'Estancia
Dix minutes de zodiaque plus tard, les pingouins en nombre incalculable, nous attendaient de pattes fermes…
La colonie est majoritairement composée de pingouins magellans, toutefois une petite vingtaine de pingouins papous à pattes jaunes sont également présents.

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Love is in the air !

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Une partie de la colonie
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Baby pingouin
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Une espèce race : le pingouin lillois
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Ceux-là préparent un sale coup !
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Enfin seul ... !
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Le pingouin papou prend la pause !
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Cette rencontre du bout du monde nous rappelle une fois de plus que la nature est extraordinaire.
Notre escapade dans le grand froid se termine ici et dès le lendemain, nous partons vers la "caliente" Buenos Aires.